Il y a des jours où les pensées semblent ne jamais vouloir s’arrêter…
Des scénarios qui se rejouent, des mots qu’on aurait voulu dire autrement, des inquiétudes pour demain…
Comme un disque rayé qui repasse sans cesse les mêmes refrains.
Et plus on essaie de s’en débarrasser, plus elles insistent.
Comme si le fait de lutter contre elles leur donnait encore plus d’espace.
L’hypnose n’a pas pour but de faire taire le mental.
Mais elle permet d’ouvrir un autre espace…
Un espace où l’on peut prendre du recul…
Où l’on cesse de s’identifier à chaque pensée qui passe…
Et où, peu à peu, quelque chose en nous apprend à respirer autrement.
En séance, on ne cherche pas à « forcer » le calme.
On guide simplement l’attention ailleurs : vers le corps, la respiration, une sensation, une image intérieure…
Ce déplacement naturel de l’attention modifie progressivement l’état de conscience.
Un peu comme lorsqu’on se laisse absorber par un souvenir, un paysage, une musique.
Le mental ralentit. Les pensées deviennent plus fluides, moins envahissantes.
Dans cet état, il devient possible d’explorer d’autres manières d’être en relation avec soi.
D’autres façons d’habiter son espace intérieur, sans être submergé.
C’est un peu comme plonger sous la surface agitée…
Là où l’eau devient plus calme… plus claire…
Et où il devient possible de se reconnecter à ce qui compte vraiment.
Cela suffit pour que quelque chose commence à changer… simplement.